Piarres Larzabal Kolegioa

 

SACoche - Sésamath

EasyScol

Seaska

Ikastolen Elkartea


 

Nous vivons actuellement un moment clé dans la lutte pour la reconnaissance de l'enseignement en euskara. Vous savez tous qu'au mois de mai dernier, le Parlement Français a déclaré l'enseignement immersif anti-constitutionnel.

Depuis il a décidé de revoir la circulaire de 2017 qui accordait la possibilité de passer les épreuves d'Histoire et Géographie en "langue régionale" lors des examens du DNB et du BAC, ainsi qu'une dotation horaire pour l'enseignement des "langues régionales" dans le secondaire.

Le brouillon de la nouvelle circulaire a fait disparaitre ces deux points et Eskolim, association regroupant les fédérations d'écoles associatives enseignant en langues minorisées sur le territoire français en immersion linguistique, tire la sonnette d'alarme. Cette association dont fait partie Seaska a envoyé à l'Education Nationale les points qu'elle exige de voir apparaître dans la circulaire, dont la version définitive devrait arriver fin novembre, début décembre.

Il nous appartient à tous de rester vigilants et de se tenir prêts à se mobiliser dès que notre fédération nous demandera notre appui et ce dès le 10 décembre, Journée Internationale des Droits de l'Homme.

Ce qui été durement acquis ces 50 dernières années ne peut pas être effacé d'un trait de crayon !

Le groupe "azterketak euskaraz / examens en basque" a organisé un cycle de réunions publiques qui a débuté à Sare le 1er décembre à 19h.

Les rendez-vous suivants seront à Hendaye le 8 décembre et à Ascain le 15 décembre. La réunion de Ciboure reste à fixer.

Nous vous demandons d'assister à la réunion qui vous conviendra. la présence de tous est absolument nécessaire.

Les jeudi 25 et vendredi 26 novembre, la psychologue Andrea Aranguren a été invitée au collège pour animer une sensibilisation autour des "réseaux sociaux", pour les élèves de 5ème, deux heures par classe.

Dans une première partie et de manière ludique, elle a tout d'abord analysé chaque groupe par différentes questions comme : Qui a un téléphone portable ? Un I-phone ? Qui le laisse dans sa chambre la nuit ? Combien de storys sont partagées par jour ? Sont-ils en couple ? Parlent-ils de l'utilisation du portable avec leurs parents ? Comment utilisent-ils snapchat ou youtube ? Ont-ils des restrictions d'horaires ? Et bien d'autres...

Ensuite, ils ont analysé cinq à six exemples de situations par petits groupes et les ont débattues en grand groupe.

pendant la réflexion, ils ont listé les sentiments de la victime : exclusion, tristesse, colère, déception, envie de se venger, honte, étonnement, peur... Ils se sont demandés ce qu'il fallait faire dans ces cas-là : en parler aux adultes même si cela est très difficile, enlever les photos mises en ligne, discussion entre deux personnes, une fois la vidéo publiée il est très difficile de mesurer combien de fois elle a été partagée, une vidéo de personne nue est un délit...

Pour terminer, ils ont attentivement écouté quels sont les risques encourus et comment la loi les punit :

- toujours se méfier de la personne inconnue derrière l'écran !

- le cyber-harcélement, la cyber-violence

- les maux de tête, la création d'addiction, comme pour la drogue

- ce n'est pas toujours la vérité qui est publiée

- les difficultés de contrôle de temps passé

- ls informations personnelles sont trop souvent partagées

- un clic et beaucoup de choses, voire trop ?

- "Un non respect de règle peut être dénoncé !"

Lors de cette conférence interactive, la participation active des élèves est à souligner !

Milesker Andrea !

Quelques contacts qui peuvent aider : www. e-enfance.org / numéro de téléphone gratuit : 3018 / www.promeneursdunet.fr

"Nous sommes tous responsables, attention ! Affrontez !"

A l'occasion de la saison de l'euskara "Euskararen urtaroa" organisée à Ciboure, les élèves du collège ont été invités à participer au projet "Ene zuhaitza" (mon arbre).

Juste avant et après les vacances de Tousaint, pendant les cours de basque et/ou les récréations, les élèves de sixième ont écrit des poèmes sur le thème de l'arbre et ont appris la chanson de Benito Lertxundi "Kimua zuhaitzan" (le bourgeon sur l'arbre).

Pour terminer le projet, une vingtaine d'élèves de sixième et 5 musiciens du collège "trikitilari" se sont joints aux autres écoles de Ciboure le samedi 27 novembre, à 10h30, pour égayer le quartier de la Croix Rouge, plus précisément sous le préau de l'école à cause du mauvais temps.

Les joueurs de trikititxa ont rythmé l'ambiance le temps que le public entre dans la salle de classe.... Sur place, Maddi Zubeldia a pris la parole pour accueillir et remercier tout le monde, sans oublier le clin d'oeil au guitariste Michel Claudio qui ne pouvait être parmi nous. Chacun son tour, les enfants et adolescents des écoles de Ciboure ont lu la plupart des poèmes à haut voix, avant de les coller sur l'arbre en bois spécialement créé par la Mairie de Ciboure.

Pour finir, tous les enfants se sont rassembler pour interpréter la chanson "Kimua zuhaitzan", accompagnés de la jeune accordéoniste Elaia Biscay et du guitariste Txomin Arizsaga. Suite aux applaudissements du public, les trikitilaris et chanteurs de bertso ont poursuivi leur chemin jusqu'à l'association Baltsan, en animant les rues de triki et de bertso (improvisation de vers).

Ce moment était très émouvant ; en plein hiver, cet "arbre basque" a été revêtu de feuilles imprimées des mots poétiques de notre future génération !

Bravo à tous les participants !

Mardi 23 novembre, tous les élèves de cinquième du collège sont allés voir une pièce de théâtre à la salle Lur Berri de Sare.

En classe de français, ils avaient travaillé sur l'affiche du spectacle et aussi sur un petit résumé.

La pièce s'appelle "Princesse K" et elle est en lien avec le thème des chevaliers qu'ils sont en train d'aborder en classe (Arthur et ses amis n'auront plus de secrets pour eux !).

Un homme, seul sur scène, avec un bureau rempli de surprises, une histoire de princesse pleine de colère et qui cherche à se venger, des personnages surprenants comme Maître Koala, des prises de karaté et des combats, voici l'aventure qu'ils ont vécu pendant ces 50 minutes.

L'artiste raconte l'histoire, joue tous les rôles (de la princesse au roi en passant par un maître de combat). La musique, la lumière et les bruits ont aussi de l'importance dans ce spectacle. On rit, on s'amuse et on apprécie le talent de l'artiste qui sait tout faire.

Quel travail ! Et quel bon moment !

A la fin du spectacle, ils ont pu poser des questions au comédien.

Merci Bob théâtre. On s'est bien amusés !

Le 17 novembre, Jean-François Lefort, directeur de Mediabask, et la journaliste Iurre Bidegain sont venus à la rencontre de nos élèves de 3ème au CDI du collège. Cette invitation a eu lieu pour finaliser la séquence sur la presse effectuée notamment avec les professeurs de basque et avec la documentaliste.

Mr Lefort, gestionnaire de Mediabask a évoqué les défis concernant le journalisme face aux réseaux sociaux. L'information instantanée véhiculée par ces dernières questionne la presse, car cela entraîne une réduction du temps de travail pédagogique des journalistes et de réflexions. Les modèles économiques des médias sont également à repenser. En effet, si nous voulons que les médias puissent parler librement et échapper au modèle économique de beaucoup de médias qui dépendent de grands groupes financiers, le soutien des lecteurs reste indispensable.

Iurre Bidegain, quant à elle, a présenté son parcours de formation. Elle leur a expliqué ce qu'elle apprécie dans ce métier à savoir le fait d'être au coeur des faits, elle aime l'excitation et la curiosité que cela suscite.

Ainsi, les élèves du collège Piarres Larzabal ont effectué le tour du sujet. Et ce, d'une manière immédiate et claire. Mais aussi, ils ont mieux intégré leurs connaissances sur la presse.

Milesker à Jean-François et Iurre !

Chaque année, le collège organise "le mois de la solidarité" juste avant Noël ; ces dernières années, nous avons aidé les migrants, la banque alimentaire ou encore Téléthon et bien d'autres...

Cette année, nous avons décidé d'aider l'association Integrazio Batzordea.

Tout d'abord, lundi 15 novembre, pendant la pause déjeuner, nous avons convié Maiena et Pauline, deux membres de l'association, à venir présenter leur travail et leurs besoins lors de deux conférences au CDI du collège. La première était destinée aux élèves de sixième - cinquième et la seconde à ceux de quatrième - troisième. Près de 70 élèves s'y sont rassemblés, 53 à la première et 19 à la seconde.

En premier lieu, Maiena et Pauline ont rappelé aux élèves que l'association a été créée en 1999, grâce au souhait d'un petit groupe de parents : Ladix Lanouguere Arrosagaray (ancien professeur du collège), Dominique Idiart et Nicole Artola. L'objectif était d'aider les familles à scolariser leurs enfants en situation d'handicap dans les ikastolas afin de poursuivre leurs études en euskara et de trouver des fonds afin de financer les moyens mis en place.

D'autre part, après avoir compris que ces enfants avaient des obstacles pour apprendre, les élèves ont essayé d'en lister les différents cas de figure par le biais de questions réponses : autisme, dislexie, discalculie, trisomie, problèmes de vue, difficultés de concentration, différents syndromes.... Il leur a donc été expliqué quel genre d'aide leur est proposé : les classes ULIS (IEP gela) dans les collèges, un AVS, des ordinateurs....

L'association Integrazio Batzordea est là pour aider les familles et les guider, mais aussi pour les aider financièrement en recherchant des fonds afin de rémunérer les AVS et/ou ceux qui ne sont pas totalement pris en charge par l'Education Nationale.

Au niveau de Seaska, cette association aide 150 élèves (65 en primaire et 85 en collège), 60 AVS et 39 classes ULIS / IEP. Dans notre collège, la classe ULIS encourage 13 élèves mais aussi d'autres élèves par le biais de financement d'AVS et de mise à disposition d'ordinateurs, ce qui représente 23 élèves.

Dans un dernier temps, les deux membres de l'association ont donné des exemples d'événements qui leur ont rapporté des fonds : vide grenier, différentes sortes de vente, et entre autres, une course organisée et sponsorisée au collège MEEK...

Dès le lendemain, près de 60 élèves se sont inscrits pour dynamiser une action auprès d'Integrazio Batzordea : à partir du 22 novembre et ce pendant 3 semaines, ils feront une vente de petits-déjeuners à la récréation du matin.

Bravo à tous les participants ainsi qu'à Maiena et Pauline pour leur conférence !

Vendredi 12 novembre, pendant que le corps enseignant était rassemblé en journée pédagogique, un demi-groupe d'élèves de troisième a participé toute la journée à la formation aux premiers secours PSC1 menée par les pompiers de l'association UDPS64. L'autre demi-groupe aura sa formation lors de la deuxième journée pédagogique le 3 janvier.

La théorie leur a été enseignée en euskara en grand groupe et les exercices pratiques ont été réalisés par petits groupes.

Différentes thématiques leur ont été expliquées : la protection de la victime, les numéros de téléphone d'urgence, les différentes informations à donner lors d'un appel, la situation d'étouffement, celle de l'hémorragie, la position latérale de sécurité PLS, le massage cardiaque, l'utilisation d'un défibrillateur et bien d'autres !

Les élèves sont restés très attentifs et réceptifs, ils ont participé activement ! Félicitations !

Nous remercions l'équipe des formateurs de l'UDPS !

Les 18 et 19 octobre, les élèves de sixième ont étudié de près la faune et la flore de Socoa. Tout d'abord, ils sont montés à la petite forêt face au collège pour y cueillir 8 sortes de feuilles afin de créer leur propre herbier : fougère, lierre, acacia, frêne, châtaignier...

Ils se sont ensuite rendus sur les rochers en bord de mer à Socoa, grâce à la marée basse, pour y découvrir les différentes espèces de petits animaux cachés, comme les Bernard l'ermite, les anémones et concombres de mer... Ils se sont rendus compte aussi, suivant l'expérience des enseignantes, que chaque année, il y a de moins en moins d'animaux et ils en ont très justement conclu que cela était dû à la pêche à pied et à la pollution.

les jeunes chercheurs se sont rendus compte que la vie des êtres est liée aux conditions physiques.

Afin de terminer tous ensemble, ils ont eu la chance de pique-niquer au parc Untxin, de terminer leur travail et de jouer avant les cours de l'après-midi.

Le Lycée Cantau nous a invités le vendredi 15 octobre 2021 aux "Coulisses du bâtiment", un événement qu'ils organisent et qui se trouve près de son établissement à Anglet.

Cette année, 31 élèves de quatrième et de troisième se sont déplacés sur le chantier.

En première partie, dans les ateliers, les élèves ont découvert des offres de formations. Ils ont aussi écouté les témoignages de jeunes recrus de grandes entreprises comme Eiffage. Certains d'entre eux se sont formés par l'apprentissage alors que d'autres ont suivi une formation professionnelle.

En seconde partie, le conducteur de travaux nous a fait visiter le chantier. Avec lui, les collégiens ont découvert le projet et ils ont échangé sur certains métiers, notamment celui de notre guide (conducteur de travaux) et celui de conducteur de grue.

Courant octobre, les élèves de sixième ont fait la connaissance du service Adoenia au collège.

Répartis en petits groupes, ils ont tous eu une séance d'une heure menée par deux éducateurs autour de deux thèmes : le respect et la violence.

Selon les éducateurs, les élèves ont participé activement et les échanges étaient de qualité. ils ont pu exprimer leurs expériences et leurs inquiétudes.

Ils ont échangé sur les différentes situations complexes et violentes vécues au quotidien ; les conseils donnés par ces professionnels pourront être utilisés afin d'y faire face dès aujourd'hui.

Il leur a aussi été rappelé que dans les situations à problèmes, ils peuvent se diriger vers les professionnels de leur collège comme leur tuteur, leur professeur principal, les éducatrices, Solasgunea "lieu de parole" etc...

Il est très important d'accueillir des structures comme celle d'Adoenia au collège, action qui sera normalement renouvelée dans l'année scolaire.

Le service "Adoenia, la maison des adolescents" leur a bien sûr été présenté : c'est une structure qui aide les jeunes et leurs familles, grâce aux permanences mises en place sur Hendaye, St Jean de Luz, Cambo, Bayonne et dans d'autres villes.

Pour plus de renseignements : www.adoenia.fr / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 05 59 64 22 52.

Le collège remercie vivement les membres de l'équipe d'Adoenia !